Interviewer est loin d’être un exercice facile. Or, quel que soit votre format, il est possible que vous vous y confrontiez un jour ou l’autre Voici comment les préparer au mieux !
Créer un conducteur d’interview : les bases
L’écriture d’un conducteur d’interview doit se faire bien avant l’échange prévu. Une première étape (non-indispensable) peut être de contacter la personne invitée en amont.
Contacter les invité·es en amont
Que ce soit pour une interview intimiste ou une table ronde, lorsque je suis en charge de l’animation, j’ai tendance à contacter les participant·es avant l’interview pour leur poser quelques questions.
Je fais ça généralement par mail : je demande à la personne comment elle veut être présentée, potentiellement quels sont ses pronoms, est-ce qu’elle a quelque chose en particulier à promouvoir et qu’est-ce qu’elle attend de l’interview.
L’idée, c’est d’avoir les infos en amont pour ne pas faire d’impair au moment M. Cela peut aussi vous permettre de mieux préparer les questions prévues par la suite, à l’aide du matériel récupéré avec ces questions.
Préparer son conducteur d’interview de podcast
Mes conducteurs d’interview sont toujours basés sur le même modèle, ça me permet d’en faire un template pour ne pas avoir à tout créer de nouveau à chaque fois.
Mon conducteur type commençait par de brèves informations sur l’interview (où elle était tournée, quand, pour combien de temps, etc.). J’y rajoutais ensuite les informations concernant les invité·es, en me basant sur leur réponse à mon mail, avec des mots-clefs en gras, me permettant ainsi de les présenter sans rien oublier et de la meilleure manière possible.
Créer sa liste de questions pour son conducteur d’interview
Venait ensuite la liste des questions. Dans le cas où plusieurs personnes étaient interviewées, j’indiquais à qui était destinée la question, avec tout simplement la mention @prénom ou @tous devant chaque question.
Je prévoyais toujours plus de questions que le temps d’interview le permettait, pour m’assurer de ne pas être à sec. Par ailleurs, de fait je rangeais les questions par ordre de préférence (puisque les dernières étaient censées ne pas être posées), et dans le cas où j’avais plusieurs invité·es je faisais en sorte d’équilibrer le temps de parole pour chacun·e.
Pour se faciliter la tâche, vous pouvez grossir la police sur votre conducteur afin de ne pas être collé·e à lui pendant l’échange.
Se détacher du conducteur d’interview
Plus important que la création du conducteur d’interview pour votre podcast est le fait d’apprendre à s’en détacher.
Beaucoup de sujets peuvent sortir lors d’une interview. C’est pour cela qu’un cadre doit être mis en place, le rôle du conducteur, donc.
Cependant, il ne faut pas que ce cadre devienne trop rigide au point de devenir une prison. Apprendre à se détacher de votre conducteur et à écouter les réponses pour revenir dessus est indispensable.
Lorsque vous êtes trop dépendant·e de votre conducteur, cela s’entend et se ressent dans l’échange avec la ou les personnes. Ne venez pas non plus les mains vides mais assurez-vous de ne pas poser une question qui n’a rien à voir avec ce que vous répond votre interlocuteur·ice sans transition aucune.
Pas d’inquiétudes, c’est en podcastant qu’on devient podcasteur·euse. Cela vous viendra petit à petit et chaque interview vous apprendra un peu plus à mener un entretien.
Mon conducteur d’interview type
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